La famille Daniel à travers les âges – Partie 2

21 Nov 2023

Du milieu du XIXe à la moitié du XXe siècle, découvrez la seconde partie de la saga familiale des Daniel !

Cliquez sur chaque croix en bout de ligne pour ouvrir le chapitre voulu.
Bon voyage à travers les siècles !

Joseph, de la monarchie constitutionnelle à la IIIe République (1840-1908)

Joseph nait le lundi 30 novembre 1840, au village de la Touche Urvoy, à Comblessac.
Ses parents ont tous deux quarante ans à sa naissance. Il a un grand-frère, Jean-Marie, de 3 ans son aîné.  Ses grands-parents sont tous décédés mais son oncle, Aimé Bertaut, vit à quelques centaines de mètres de chez eux, avec ses 8 enfants (4 seulement sont des cousins directs, les 4 suivants étant de sa seconde épouse).

Joseph a 25 ans lorsqu’il épouse, le 24 novembre 1866, Marie-Françoise Binard. Il est alors laboureur, au village de la Touche Urvoy. Marie-Françoise, dont les parents sont décédés, est cultivatrice au village de la Rivière. Le jeune couple s’installe chez les parents de Joseph, Jean-Marie et Anne Praud.

Ils auront 8 enfants dont un fils abbé et 3 filles religieuses !

Marie-Joseph nait le 10 juin 1869. De mémoire familiale, elle fût religieuse sous le nom de Sœur Marie-Xavier. Malheureusement, je n’ai pas trouvé trace d’elle au couvent de Gacé, où ses deux sœurs furent religieuses. Elle meurt le 07/01/1951 à Comblessac, à l’âge de 82 ans.

Joseph nait le 30 décembre 1870. C’est mon aïeul, je vous raconte sa vie dans le paragraphe suivant.

Joséphine nait le 22 juillet 1873. Elle sera également religieuse, au couvent de Gacé, sous le nom de «Sœur Marie-Joseph». Elle est entrée à la communauté de Gacé le 1er juillet 1897, et a fait profession le 8 septembre 1899. En 1901 Sœur Marie-Joseph fut envoyée à la Maison du Sap (dans l’Orne) puis en 1906 à la Maison de Rânes (Orne). En 1910 elle rentrait à la Maison-Mère (Gacé) pour raison de santé. En 1911 elle était nommée garde-malade pour Le Sap. En 1914 elle est envoyée à Rocabey, à Saint-Malo, pour soigner les soldats blessés. Après la guerre, elle y est restée. Elle s’employa plus particulièrement aux travaux intérieurs et extérieurs de la communauté : le repassage, la lessive, le jardin et la basse-cour. Par son savoir-faire et son dévouement elle rendit de grands services. Elle fut très aimée de ses sœurs, nonobstant un caractère un peu fantasque… C’est à la suite de la grippe, compliquée de pneumonie, que la chère sœur est décédée à St Malo le 5 février 1933. Elle fut très édifiante dans cette dernière épreuve, elle mourut doucement et saintement dans la paix du Seigneur ». (Nécrologie faite au moment de sa mort et retrouvé dans les archives de la congrégation).

Marie-Philomène, nait le 04 mai 1875. Comme ses deux sœurs, elle sera religieuse au couvent de Gacé, sous le nom de Sœur Marie-Rose. Elle a fait profession le 8 septembre 1902 à Gacé. Dès ce jour elle fut nommée lingère sous la direction de Sœur Suzanne. Elle se donna à sa tâche avec un dévouement inlassable, s’occupant des lessives qui autrefois étaient de véritables corvées. Au moment des foins, elle était heureuse de participer aux travaux de la fenaison et ne craignait pas sa peine. Plus tard, quand elle fut plus fatiguée, elle continua à s’occuper du linge, pliage et raccommodage. Après s’être dévouée ainsi pendant plus de 50 ans, Sr Marie-Rose tomba malade et fut contrainte de garder la chambre pendant plusieurs années. Elle édifia toujours les autres sœurs par sa patience et ses mots pleins d’esprit qui les faisaient sourire. Elle est décédée à Gacé le 18 mai 1965, à l’âge de 90 ans ». (Nécrologie faite au moment de sa mort et retrouvé dans les archives de la congrégation).

Le 20 octobre 1879, le père de Joseph, Jean-Marie, décède à l’âge de 79 ans. Sa mère, Anne, décédera également 3 mois et demi plus tard.

Le 24 mai 1880, nait Jean-Louis.
Le 18 octobre 1910, il épouse Armandine Bahon (sœur jumelle d’Ernestine, femme de son frère Joseph). Ils auront deux fils : Jean-Louis qui nait le 25 décembre 1911, et deviendra cordonnier ; et Amand qui nait le 14 novembre 1913.
Jean-Louis est mobilisé dans le 156e régiment d’infanterie en novembre 1914. Il est blessé le 06 semptebre 1915 et subit une amputé du bras gauche. Il reçoit la croix de guerre avec étoile de bronze, et cette citation : « Soldat zélé et discipliné qui a toujours fait preuve de courage et d’énergie. »
Il décède à Orléans le 05 octobre 1915, à l’âge de 35 ans, des suites de ses blessures.

Julien nait le 24 août 1881. Il devient prêtre en 1907 et sera le recteur de Saint-Aubin-des-Landes (à 80 km de Comblessac) pendant 20 ans. Il décède à Châteaubourg le 28 avril 1953, à l’âge de 72 ans.

 

Marie-Ange nait le 15 juillet 1884. A 25 ans, elle épouse Ernest Barre, cultivateur à Saint-Séglin.
Ils s’y installent dans un premier temps et y ont deux enfants : Marie-Ange (1910) et Joseph (1912). Puis, ils reviennent vivre à Comblessac, où naitront Maria en 1921, Marie en 1925, et Marcel en 1927.

Enfin, leur dernière enfant, Marie-Rose, nait le 05 juin 1888 et ne vivra que deux mois.

Joseph meurt le 20 mai 1908 à l’âge de 67 ans. Marie-Françoise lui survit 4 ans et décède à son tour le 19 février 1912, à l’âge de 67 ans également. Ils auront eu 11 petits enfants. Joseph en aura connu seulement deux, tandis que Marie-Françoise en aura connu 6.

Photo de la famille entre 1905 et 1908

(Dates de la photo : 1905 : naissance du petit garçon, Joseph ; 1908 : décès de Joseph)
En haut de gauche à droite : Julien Daniel, abbé (1881-1953) ; ses 3 sœurs, religieuses (Marie, Marie-Philomène et Marie-Joseph, mais dans quel ordre ?) ; Ernestine Bahon (sosa 13) ; Jean-Louis Daniel (fils de 24 et frère de l’abbé et des religieuses).

Assis : Joseph Daniel (12) ; Son père, Joseph Daniel (24) ; Marie-Françoise Binard (25) ; leur fille, Marie-Ange Daniel (fille de 24-25)

Enfants : fille à gauche, Marie-Ange Daniel (fille de 12) ; Garçon à droite, son frère : Joseph Daniel (6) mon grand-père.

Joseph une vie rythmée par 3 guerres contre l'Allemagne ! (1870-1941)

Joseph nait le 31 décembre 1870, à Comblessac. La France est alors en guerre contre la Prusse. Le jour même de sa naissance, Joseph est baptisé par le vicaire, dans l’église Saint-Eloi du village. Son parrain, François Binard, est son oncle maternel. Sa marraine s’appelle Marie-Reine Soulaine. Elle ne fait pas partie de la famille et n’habite pas à Comblessac. Je n’ai pas trouvé le lien avec la famille.

La guerre Franco-prussienne est sur le point de s’achever (1871). La France est abattu et extrêmement affaiblie. En résulte la chute de l’empire de Napoléon III et la proclamation de la IIIe République, avec l’élection du président Adolf Thiers.

Joseph est le deuxième enfant du couple, et le premier garçon. Son père Joseph a 30 ans, il est laboureur. Sa maman Marie a 26, et elle est ménagère. Ils vivent tous les quatre chez Jean-Marie et Anne Praud, les parents de Joseph, à la Touche Urvoy (ses grands-parents maternels sont décédés).

Il passe son enfance dans ce village de la Touche Urvoy, tout près du bourg de Comblessac, au milieu de ses 6 frères et sœurs. C’est aussi dans ce village que vit son oncle paternel Jean-Marie Daniel avec sa femme, Jeanne Motel, et leurs huit enfants. Il est probable que les deux familles soient proches et que les enfants aient grandis ensemble.

Ses frères et sœurs sont : Marie, (un an de plus) ; Marie-Philomène (5 ans de – ) ; Jean Louis (10 ans de -) ; Julien (11 ans de moins) ; Marie-Ange (14 ans de moins) ; Marie-Rose (18 ans de moins.)
Les deux aînés ont dû être très proche, et un peu le troisième au vu de la différence d’âge avec les autres. Sa sœur ainée, Marie, s’est probablement beaucoup occupé des plus jeunes.

Son grand-père décède lorsqu’il a 9 ans, et sa grand-mère 4 mois plus tard.

Joseph va à l’école, probablement à Comblessac, où il obtient le brevet de l’enseignement primaire.

Le 10 novembre 1891 c’est un jeune homme châtain, d’1m61 et aux yeux gris, qui part à Rennes faire son service militaire, dans le 153è régiment d’infanterie. Il y obtient un certificat de bonne conduite, puis est envoyé en congé le 19 septembre de l’année suivante. Il n’effectue qu’une partie de son service, suite à une dispense, car il était l’ainé de 7 enfants* (art.21). Il effectuera ensuite 2 autres périodes d’exercices, d’environ un mois chacune, en 1897 et 1900.

De retour chez lui, Joseph est cultivateur sur la propriété de son père. Il se marie à 30 ans, en 1900. Sa femme, Ernestine Bahon, est de 8 ans sa cadette. Elle a 21 ans et vit au bourg de Comblessac avec ses parents, qui sont également cultivateurs. Elle a une sœur jumelle, Armandine, qui épousera le frère de Joseph, 10 ans plus tard !

Comblessac étant une petite commune, il est vraisemblable que Joseph est connu sa future femme dès sa plus tendre enfance. Leur mariage est célébré à la mairie de Comblessac, le samedi 30 juin 1900. Puis, le mardi 03 juillet, a lieu leur mariage religieux. Parmi les témoins figurent Jean-Louis, le frère de Joseph ; Armandine, la sœur jumelle d’Ernestine ; et de nombreux autre membres de la famille.

Ils s’installent avec ses parents à lui, dans la maison de la Touche Urvoy. Les hommes s’occupaient des terres et les femmes de la ménagerie.

De 1901 à 1914 Ernestine donne naissance à 7 enfants (dont deux petites filles qui mourront en bas âge), puis une petite dernière viendra agrandir la fratrie à la fin de la guerre, en 1919.

Une petit Ernestine nait en août 1901, mais ne vivra que 15 jours.

Marie-Ange nait le 08 novembre 1902 : elle épousera Joseph Richard, cultivateur au village de la Cocardais (à Comblessac), et ils auront une fille, Marie.

Joseph, mon grand-père (1905) : retrouvez son histoire dans le paragraphe suivant.

Une fillette Anonyme en 1907.

Julien dit Jules qui nait le 23 décembre 1908. Il fait son service militaire dans un régiment de Zouaves et part à Tunis. Après cela, il rejoint son frère à Paris. Là, il épouse Armandine Berthier à Paris, le 16 juillet 1938.
Ils auront deux filles, Paulette en 1940, et Gisèle, en 1948, après le retour de Jules, qui fut prisonnier en Allemagne et en Pologne pendant 5 ans.

Jean, dit Jean-Menons, nait le 07 septembre 1911. Il est cultivateur sur la propriété de ses parents, à la Touche Urvoy.
Il reste célibataire mais il nous a laissé quelques traces dans les journaux :


Il décèdera en 1956, à seulement 44 ans.

Ernestine nait le 18 novembre 1914. Elle épousera Eugène Ruzé en 1945. Ils auront un fils, Daniel.

Et enfin Joséphine, dite « Fine » (à droite), qui nait le 13 mai 1919.  Elle épousera Georges Coutellier, avec lequel elle aura 4 enfants, 3 garçons, et une petite fille trisomique.

 

Joseph a 38 ans lorsqu’il vient déclarer à la mairie le décès de son père (20 mai 1908) et 42 ans à celui de sa mère (19 février 1912).

Lors de la déclaration de la guerre en 1914, il a 44 ans, et il est rappelé sous les drapeaux. Il arrive au corps le 25 février 1915, puis est réformé le 18 mars suivant, pour « atrophie du bras droit ».

Entre 1921 et 1926, leur fils ainé, Joseph, quitte Comblessac pour s’installer à Paris. Leur second fils, Jules, l’y rejoindra entre 1936 et 1938.

Joseph meurt le 12 avril 1941, à l’âge de 71 ans. C’est la seconde guerre mondiale. Son fils Jules est prisonnier en Allemagne.
A sa mort, il est grand-père de trois petites filles :

  • Maman : fille de Joseph née en février 1940
  • Paulette, fille de Jules, née en mai 1940
  • et Marie (de la cocardais), fille de Marie-Ange, née en 1933

Photo de la famille en octobre 1936

Assis : Joseph et sa femme, Ernestine.
Debout, leurs enfants. De gauche à droite : Ernestine, Jean, Marie-Ange, Joseph, Josepéhine et Jules.

 

 

Joseph, mon grand-père (1905-1945)

Joseph est né le dimanche 15 janvier 1905, à Comblessac, au village de la Touche Urvoy.
Il est baptisé le lendemain. Son parrain est son oncle, l’abbé Julien Daniel, et sa marraine est sa tante maternelle, Rose Bahon.

Il grandit avec ses frères et sœurs : une grande sœur, Marie-Ange (+3 ans) ; deux, petits frères Jules et Jean (-3 et -6 ans) ; et deux petites sœurs Ernestine et Joséphine (-9 et -14 ans).

Il connaît brièvement son grand-père paternel, Joseph Daniel, qui meurt quand il a trois ans en 1908. Sa grand-mère paternelle, Marie-Françoise Binard vit avec eux. Elle meurt en 1912 alors qu’il a 7 ans. Sa grand-mère maternelle, Anne-Marie Jan, meurt en 1915. Il a 10 ans.

En 1914, il a 9 ans lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne. Il voit partir son père, son oncle Jean-Louis Daniel (qui meurt pour la France en octobre 1915) ; et ses oncles maternels, François et Julien Bahon. Par chance, son père est réformé et revient de la guerre en 1915, .

En 1925, Joseph part faire son service militaire à Rennes jusqu’en 1926, dans le 71è régiment d’infanterie.

Après son service, il part à Paris. Son oncle, Julien Bahon y vit avec sa femme, Marie-Joseph Richard.
Il y alterne les emplois de chauffeur-livreur et d’agent des hôpitaux (mais il n’y reste pas car il refuse d’être commandé par des femmes !) À partir de juillet 1930, il est livreur pour plusieurs entreprises.

Le mardi 8 juin 1937, il épouse Jeanne Poirier à Comblessac. (C’est la nièce de sa tante Marie-Joseph, Richard, épouse Bahon ).


Il a 32 ans, et elle 22. Il continue à travailler par intermittence comme chauffeur chez Esso Standard.

Le 03 septembre 1939, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Joseph est appelé à l’activité au Train 44 auto.
Sa femme, enceinte, se réfugie à Comblessac. Le 23 février 1940, naît leur fille aînée, Simonne, dans la maison familiale de la Vigne Renard. Après l’armistice, Joseph est démobilisé le 07 août 1940. Paris étant occupée par l’armée allemande, il rejoint sa femme à Comblessac pour plus de sécurité. Pour subvenir à leur besoins, Joseph y travaille probablement comme agriculteur (Il est toujours salarié chez Esso Standard). Sa femme Jeanne, qui est infirmière, fait des visites à domicile (même si certaines personnes, étant de la famille, estiment qu’elles n’ont pas à la payer pour ça…)

Le 19 février 1943, naît leur seconde fille, Jeanine, toujours à Comblessac. A partir de février 1943, Joseph se cache aux alentours du village pour éviter le STO (Service de Travail Obligatoire).  Deux ans plus tard, la fin de la guerre est enfin proclamée, le 08 mai 1945. 

Le 23 juin ils profitent du retour des soldats et des prisonniers pour célébrer le baptême de leurs deux filles à Comblessac.
Pour le parrain de Simonne, ils ont choisi le frère de Joseph, Jules, et Marguerite Poirier comme marraine. Pour Jeanine, ce sera Jean Ricordel et Marie Richard (Marie de la Cocardais).

Après la fin de la guerre, ils retournent vivre à Paris, dans leur appartement du 10è arrondissement, au 19 de la rue Cail. La sœur de Joseph, Fine, vient habiter avec eux, le temps de trouver un travail et un logement. Elle a trouvé un emploi de poinçonneuse dans le métro.

Le 24 décembre 1945, toute la famille s’apprêtent à célébrer le réveillon de Noël. Jules, le frère de Joseph, sa femme Mandine, et leur fille Paulette sont attendus. Les enfants ont hâte de se retrouver !
Mais Joseph a fait une tâche sur sa veste et veut utiliser de l’essence, qu’il garde dans la cave, pour l’enlever. Il descend avec sa sœur Joséphine. Alors qu’elle tient à la fois la lampe tempête et l’entonnoir, une goutte d’essence tombe sur la lampe qui s’embrase d’un coup. L’incendie prend rapidement de l’ampleur. Joseph arrache les gonds de la porte qui s’était refermée et arrive à sortir. Mais il s’e rend compte que sa sœur n’est pas avec lui. La croyant toujours dans la cave, il retourne la chercher. C’est alors que son écharpe s’enflamme et qu’il est grièvement brûlé à la gorge et au visage. Joséphine était en fait sortie derrière lui et s’était assise dans un coin du couloir pour étouffer le feu de ses vêtements. Alertée par le concierge, Jeanne descend et trouve Fine qu’elle remonte dans ses bras et dépose dans l’appartement. Infirmière, elle lui passe de l’huile pour atténuer la douleur de ses brulures. Les pompiers arrivent et l’emmènent à l’hôpital Dubois qui se trouve au bout de la rue. Joseph y a déjà été transporté. Il y passera une semaine durant laquelle des amis et des membres de la famille viendront le voir, mais passeront devant sa chambre sans le reconnaitre.
Joseph décède de ses blessures le 31 décembre, il avait 40 ans.

 

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Daniel : origine et répartition du nom en France

Le nom de famille Daniel est issue d’un nom de baptême, d’origine biblique qui signifie « Dieu juge ».

C’est un nom peu populaire en France, classé au 147è rang des noms les plus portés, avec environ 26 000 naissances depuis 1890. La région où il est le plus représenté est la Bretagne, avec un taux de 500 à 1000 naissances. 

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