La famille Daniel à travers les âges – 1ère partie

Jan 31, 2023

Des premières années du XVIIIème siècle, à la fin du XIXè, découvrez la première partie de la saga familiale des Daniel,
maréchaux-ferrants de père en fils !

Cliquez sur chaque croix en bout de ligne pour ouvrir le chapitre voulu.
Bon voyage à travers les siècles !

Jan Daniel, notre plus lointain ancêtre identifié

Mon plus lointain aïeul de cette branche s’appelait Jan Daniel. Il vivait au bourg de Saint-Séglin, un petit village de moins de 700 habitants, à 50km au sud de Rennes, en Ille et Vilaine. En ce début de 18è siècle cependant, on ne parle pas encore d’Ille et Vilaine, mais seulement de la province de Bretagne. La France de Louis XIV est secouée par les persécutions faites aux protestants. La Bretagne est, elle, particulièrement touchée par des révoltes paysannes dues à la levée de nouveaux impôts dont elle était exemptée jusque là.

 

Jan Daniel, est maréchal ferrant. A cette époque, c’est un des personnages clés du village. La multiplicité de ses activités fait que tout le village s’y retrouve régulièrement. Il s’occupe évidemment du ferrage des chevaux, des ânes et des bœufs, mais il fait aussi souvent office de forgeron, de dentiste, voir même de guérisseur. Il fabrique et répare les versoirs, les pièces en fer des charrues, des attelages, tout l’outillage à main nécessaire aux travaux des champs et les outils des artisans du village. Il forge aussi des ustensiles de cuisine : les crémaillères, landiers, trépieds… La forge du maréchal est un haut lieu de rencontre dans le village, où l’on attend son tour en discutant, parfois pendant des heures ! La plupart du temps, le maréchal ferrant travaille dans un atelier aux murs noircis de fumée. Le foyer et son grand soufflet, l’enclume, la cuve pleine d’eau pour refroidir le fer incandescent, occupent la plus grande partie de l’espace. Au-dessus de l’établi, appuyé contre un mur, sont accrochés des outils et des fers de formes diverses. Le travail, bâti en bois et en fer où l’on sangle les bœufs à ferrer, est installé dans la cour.

La femme du maréchal a également un rôle très important. Tantôt elle aidait son mari a tenir les pieds des chevaux, tantôt elle « amouchait » seulement, c’est-à-dire qu’elle chassait les mouches qui, l’été, agaçaient les chevaux. C’était elle aussi qui accueillait la clientèle, qui offrait ses services et qui rendait les contacts plus faciles. C’était encore elle qui aidait son mari à faire ses comptes ; elle, enfin, qui osait aller relancer les clients oublieux. Elle était en quelque sorte l’âme de la maison, de la boutique, tributaire de la besogne qui seule commandait. Et quand la journée s’allongeait plus que de raison, elle avait la patience d’attendre et de présenter le repas au moment voulu pour le partager avec son mari. Le travail de l’homme et celui de sa femme se complétaient en un tout indissociable. Ce fût très probablement le rôle que tenu Janne, la femme de Jan.

Je n’ai malheureusement pas pu trouver d’informations fiables sur mon aïeul avant son mariage. A la lecture de l’acte, on apprend seulement qu’il a plus de 29 ans, et qu’il n’a plus ni père ni mère. Mais malheureusement, leurs noms ne sont pas précisés et aucun acte dans les actes d’état civil ne permet de les identifier formellement. Sa futur épouse est, elle, « mineure de moins de 25 ans » (!).

Voilà ce que l’on sait avec certitude : le mardi 29 janvier de l’an de grâce 1704, Jan Daniel, maréchal demeurant au bourg de Saint-Séglin, épouse Janne Le Breton, qui habite avec sa mère au village de la Viollays, également à Saint-Séglin. Son père Jan Breton, était marchand. Après leur mariage, le couple s’installe à la Viollays, avec la mère de Janne et c’est là que naît leur premier enfant, le petit Jan, le 03 décembre de la même année. Hélas, 2 mois plus tard, elle perdra à quelques jours d’intervalles ce petit garçon, le 08 février, et sa maman, le 26. Jan et Janne auront ensuite 11 autres enfants, dont 4 autres, au moins, décèderont avant l’âge adulte.

Nous savons en revanche que Jan et Janne sont très pieux. Ils font tous les deux partis de la « Confrérie du Saint Nom de Jésus », crée en 1672 à Saint-Séglin. Les confréries sont des assemblées de laïcs, fondées en vue de favoriser une entraide fraternelle ou pour animer et développer une tradition religieuse spécifique. (Pèlerinages et célébrations).

 

 

 

Mais, le 30 décembre 1733, Janne décède dans leur maison du village de la Violais. Elle avait 53 ans et elle laisse son mari avec 6 enfants, presque tous mineurs (l’aînée, Yvonne a 21 ans, le plus jeune, Jean, a 8 ans).

Jan, ne se remariera pas et décédera presque 20 ans plus tard, le 25 juin 1751, à l’âge 72 ans.
A sa mort, 4 au moins de ses enfants sont mariés, et il a 6 petits enfants, de 6 mois à 11 ans.
(En tout, ils auront eu 11 enfants ; et au moins 33 petits enfants, dont 16 seulement atteindront l’âge adulte).

Voici ce que sont devenus leurs enfants ayant atteint l’âge adulte :

Yvonne (née le 22 janvier 1712), épouse le 29 février 1740, à 28 ans, Jean Mérel, charron au village de la Hayais. Ils auront 8 enfants. Elle décède le 10 mai 1775, à Saint-Séglin, à l’âge 63 ans.

François (né le 12 février 1714), épousera en 1739 Anne Huby, habitante de Bruc-sur-Aff, à quelques km de Saint-Séglin. Il s’y installe avec sa femme comme maréchal ferrant. Ils auront 5 enfants. Il décèdera le 28 mars 1785, à l’âge de 71 ans.

Joseph, leur huitième enfant, né en 1717. C’est mon aïeul direct. Je vous raconte son histoire dans le paragraphe suivant.

Janne, (née le 31 août 1721) a 29 ans lorsqu’elle épouse Joseph Marchand, laboureur du village de la Hayais, à Saint-Séglin, le 09 février 1750. Ils auront 7 enfants. Elle décède le 15 mai 1801 à 79 ans.

Je n’ai pas trouvé de trace des deux derniers de la fratrie : Mathurin, né le 13 avril 1723 et Jean né le 14 octobre 1725.

Notes :
* Les prénoms Jan et Janne sont écrits sans le e dans tous les registres de ces années là en Ille-et-Vilaine, je les ai donc retranscrits ainsi.

** Il est toujours intéressant de relever les noms des parrains et marraines. Il s’agit parfois des grands-parents, ce qui nous permet de remonter une génération supplémentaire, lorsque l’information est stipulée ; ce sont plus souvent des oncles ou des tantes. D’autres fois encore, cela nous permet juste de comprendre les relations entre certaines familles, lorsque les mêmes noms reviennent souvent. Ici, le parrain de mon aïeul s’appelle Jan Breton, tout comme le père de sa future femme, Janne Le Breton (nom de famille qui s’écrit indifféremment Breton ou Le Breton. Vu les deux dans un même acte). Il est très probable que ce soit la même personne d’autant que, d’après mes recherches, il n’y a pas d’autre famille Breton à Saint-Séglin à cette époque. (Je mets tout de même des réserves car les archives antérieures à 1700 sont très abimées et fragmentaires).

Joseph, maréchal ferrant au 18è siècle

Joseph est né le mercredi 08 septembre 1717, au village de la Viollays à Saint-Séglin. Le grand Roi Soleil est mort depuis 2 ans maintenant, et c’est son arrière petit fils, Louis XV, qui est maintenant sur le trône du royaume de France. Ses parents ont 39 et 36 ans. 8ème enfant du couple, seuls 4 de ses frères et sœurs sont toujours en vie à sa naissance : Marie, l’aînée, a 12 ans. Julienne a 7 ans, Yvonne 5 et François 3. Après lui viendront encore 4 enfants : Pierre a 3 ans de moins que lui, Jeanne 4, Mathurin 6 et Jean 8.

Le jeudi 16 août 1731 est un grand jour de fête à Saint-Séglin. Joseph a 14 ans et, comme tout le village, il s’est probablement rendu au bourg pour assister à la bénédiction de la grosse cloche de l’église, qui est alors en pleine réédification. Pour l’occasion, le jeune « haut et puissant Seigneur Paul Esprit de la Bourdonnays » a fait le déplacement. Et, comme c’est la coutume, il a donné un nom à ladite cloche : « Françoise », en l’honneur de sa mère, Françoise Charlotte Ferret.

Malheureusement, deux ans plus tard Joseph perd sa maman. Il n’ a que 16 ans et, même si à cette époque, la mort est omniprésente, certains deuils marquent profondément, et il en fût sûrement ainsi pour Joseph.

Six ans plus tard, en 1739, son frère aîné François se marie et s’installe comme maréchal à Bruc-sur-Aff, à quelques km de Saint-Séglin. Joseph devient alors celui qui héritera de la maison familiale, et il est probable que son père lui ait également transmis les bases de son métier de maréchal ferrant.

En 1747, après un mois de fiançailles, Joseph épouse le 31 juillet Marie Bertier, originaire de Bruc-sur-Aff. Son père Jan, et son frère, François sont présents. Joseph a 30 ans et Marie seulement 15. Joseph est le seul de sa famille a signer.

Le couple s’installe au village de la Violais où Joseph est, lui-aussi, maréchal ferrant. Ils auront 13 enfants, (dont 7 décèderont avant leur 5 ans), et au moins 24 petits enfants. Mon ancêtre, Joseph, est le dernier de la fratrie !

Marie nait le 06 février 1752. Elle épousera Jan Gicquel à 32 ans mais ils n’auront pas d’enfants. Elle décède 7 ans plus tard, à l’âge de 39 ans seulement.

Perrine est née le dimanche 06 janvier 1754 à Saint-Séglin, au village de la Violais. Je ne sais pas grand chose de sa vie, mais il semble qu’elle n’est pas été mariée. Elle décède le lundi 19 décembre 1803, à l’âge de 49 ans. Ce sont ses frères, Guillaume et Jan, qui viennent déclarer son décès.

Guillaume nait le mardi 30 décembre 1755. Il deviendra maréchal ferrant, comme son père. A l’âge de  28 ans, il épouse Jeanne Orève, avec qui il aura 4 enfants. Cette dernière mourra des suites de l’accouchement de son dernier enfant, Joseph. Guillaume se remariera 7 ans plus tard avec Françoise Marchand.

Jan, nait le 24 juin 1760. Il devient lui aussi maréchal ferrant et s’installe à Maure de Bretagne, à quelques km de Saint-Séglin. A l’âge de 30 ans, il épouse Perrine Duval, native de Maure.

Janne quant à elle, nait le 26 octobre 1762. Elle épouse, à l’âge de 29 ans, François Justel, menuisier. Il est originaire de Bruc-sur-Aff et ils s’installeront dans ce village.

Enfin, Joseph leur dernier enfant, est mon aïeul direct. Je vous raconte sa vie dans le paragraphe suivant.

Joseph meurt à 77 ans, le 16 mars 1795, dans sa maison de la Violais. Il aura connu 5 de ses petits enfants. Sa femme, Marie, pourtant bien plus jeune, le suivra dans la tombe seulement 4 ans plus tard, à l’âge de 67 ans.

Joseph, de Saint-Séglin à Comblessac

Joseph nait le dimanche 25 février 1770 à Saint-Séglin, au village de la Violais.

Dernier enfant d’une fratrie de 13 enfants, son père a 53 ans, et sa mère 39. Il grandit entouré de ses 5 grands frères et sœurs, dont la plus jeune a déjà 8 ans à sa naissance : Marie, l’aînée, à 18 ans. Perrine, 16 ans, Guillaume 15 ans, Jean 10 ans et Jeanne 8 ans.

Louis XV est alors roi de France, mais pour très peu de temps puisqu’il décède en 1774 et c’est son petit fils, Louis XVI qui monte sur le trône de France. Avec lui, se profile l’ombre menaçante de la Révolution Française.

Joseph s’installe au village de la Touche Urvoy à Comblessac, commune située à 7 km de Saint-Séglin, pour faire son apprentissage de maréchal-ferrant.

Le jeudi 16 novembre 1797, ou plutôt devrais-je dire, le 26 brumaire de l’an 6, Joseph se marie à Saint-Séglin. Sa promise, Marie Orève, vit avec ses parents, à la métairie des Prévotais, toujours à Saint-Séglin. Elle est la nièce de Jeanne Orève, belle-sœur de Joseph.
Joseph a 27 ans et Marie 19. C’est chez les parents de Marie, métayers, que le couple s’installe dans un premier temps, et que naîtront leurs 3 premiers enfants : Marie-Jeanne en 1799 (qui ne vivra que quelques mois), Jean-Marie en 1800 (mon aïeul) et Marie-Jeanne en 1802. Tout comme son père et son grand-père avant lui, Joseph y est maréchal ferrant.

Entre 1802 et 1805, ils reviennent au village de la Touche Urvoy, à Comblessac. C’est là que naîtront leurs deux autres filles, Anne-Marie en 1805 et Jeanne-Marie en 1807.

 

 

Malheureusement, Marie décède précocement, le 07 mars 1813, à l’âge de 34 ans. Joseph reste seul avec 4 jeunes enfants, de 6 à 13 ans. Il ne se remariera pas.

Joseph assiste au mariage de ses 3 filles, et aura la joie de connaitre 10 de ses petits enfants. Il aura aussi la douleur d’enterrer sa fille ainée, Marie-Jeanne. Puis, il décèdera 20 ans jour pour jour après sa femme, le 07 mars 1833.

En tout, Joseph et Marie auront eu 5 enfants (4 filles et 1 garçon) et 22 petits enfants (13 filles et 9 garçons).

Marie-Jeanne a 11 ans au décès de sa mère. 10 ans plus tard, en 1823, elle se marie avec Aimé Bertaut, laboureur originaire de Comblessac. Leur premier enfant, Pierre, arrive 1 mois plus tard ! Ils auront en tout 4 enfants en 5 ans, et elle décédera précocement le 24 août 1828, à seulement 26 ans. Aimé se remariera et aura 4 enfants de plus. Le fils ainé de Marie-Jeanne, Pierre, sera militaire, dans un bataillon de chasseur et décédera à 23 ans, de la typhoïde.

Anne-Marie, a 8 ans au décès de sa mère. Elle épouse Jean Cottais en 1827 et ils ont 2 enfants à Comblessac. Ils partent ensuite s’installer à Maure, où ils sont cultivateurs. Ils y auront encore 8 enfants ! Anne-Marie finit sa vie chez une de ses filles, Jeanne-Marie et son gendre, Toussaint Coué, à Lieuron. Elle décède à l’âge de 87 ans !

Enfin, Jeanne-Marie, qui n’avait que 6 ans au décès de sa maman. Elle épousera Yves Hochet en 1829, à l’âge de 22 ans. Cette famille sera marquée par de nombreux deuils. Sur 6 enfants, 3 décèderont fin 1841 début 1842, en l’espace de 15 jours, ainsi que Jeanne-Marie elle-même (34 ans), et une quatrième enfant 1 an plus tôt. Le seul garçon, René, restera célibataire et mourra à 31 ans. Enfin, la plus jeune, Marguerite, se mariera et aura un enfant, René-Louis. Elle mourra la même année et son fils deux ans plus tard.

Retrouvez ici mon rdv ancestral de 2019 avec Joseph.

Jean-Marie, le dernier maréchal-ferrant
Jean-Marie nait à Saint-Séglin, au village des Prévotais, le 20 Germinal de l’an VIII (le jeudi 10 avril 1800). Il est le deuxième enfant de ses parents mais sa sœur, Marie, n’a vécue que 3 mois. Ses parents, Joseph et Marie sont respectivement âgés de 30 et 21 ans.

Sa petite sœur, Marie, nait en 1802, puis la famille déménage à Comblessac, à 4 km de Saint-Séglin, au village de la Touche Urvoy. C’est là que naissent ses deux autres petites sœurs : Anne, de 5 ans sa cadette ; et Jeanne, qui a 7 ans de moins que lui.

A l’âge de 12 ans, la jeune vie de Jean-Marie va être marquée par 3 deuils successifs : ses grands-parents maternels, Jean Orève et Marie Delannée décèdent à Saint-Séglin, à un an d’intervalle.
Mais c’est surtout le décès de sa mère, le 07 mars 1813, qui va probablement le toucher le plus.


Jean-Marie devient, comme son père, maréchal ferrant. Il s’établit lui aussi à la Touche Urvoy. Sa forge se situe à 150m de sa maison, en plein cœur du village.

A 34 ans, le dimanche 06 juillet 1834, Jean-Marie épouse Anne Praud, 33 ans, cultivatrice vivant comme lui au Village de la Touche Urvoy. Sont présents au mariage : Aimé Bertaud, beau-frère de Jean-Marie ; Jérôme Grimault, laboureur de 26 ans demeurant au bourg ; Jean Macé, 45 ans, laboureur  au bourg ; et Jean Berthier 55 ans, laboureur de Maure.

A travers les différents actes d’état civil dans lesquels il apparait (actes de naissance de ses enfants, de décès de son père, recensements), on se rend compte que Jean-Marie est maréchal ferrant jusqu’à la mort de son père en 1833. Après, dès son mariage l’année suivante, et sur tous les actes qui suivront, il sera seulement dénommé « propriétaire, laboureur ».

Je ne pense pas qu’il est arrêté totalement son activité de maréchal ferrant (le cadastre indiquant sa forge date de 1839), mais que l’activité de laboureur a pris plus de place. Il est également probable qu’il ait acquis de nouvelles terres par son mariage avec Anne, dont les parents étaient laboureurs.

En bleu, les possessions de Jean-Marie Daniel à la Touche Urvoy et à la Hamonais (la Lande de But ne figure pas sur la carte)

Jean-Marie et Anne possèdent une maison, une étable et une forge, chacune possédant une cour. Ils ont également, répartis à la Touche Urvoy, à la Hamonais et à la Lande de But (villages voisins) : quatre parcelles de jardin (= 13,79 ares) et une autre cour ; 21 parcelles de terre pour un total de 121, 43 ares (= 12 143m²) ; 2 parcelles de pâture sur 7,97 ares ; 2 prés pour un total de 25 ares (2500m²) ; 4 landes cumulant 933,24 ares (= 93 324m²); et 2 châtaignerais pour 5,60 ares (= 560m²).

Jean-Marie sera le dernier maréchal ferrant de cette branche de la famille. Ses descendants seront ensuite tous des laboureurs.

Jean-Marie et Anne n’auront que deux enfants, deux fils : Jean-Marie qui nait le 03 novembre 1837, et Joseph, mon aïeul, qui nait le 30 novembre 1840.

En revanche, ils auront 16 petits-enfants ! Ils n’en connaitront que 8 mais, c’est une jolie performance avec seulement deux enfants ! Et dans ces 16 petits enfants, on compte pas moins de 6 religieuses (3 de chaque côté), et un abbé !

Jean-Marie décède le 20 octobre 1879, à l’âge de 79 ans. Sa femme, Anne Praud, le rejoint quatre mois plus tard, le 09 février 1880.

Leur fils, Jean-Marie, laboureur, épouse Jeanne Marie Motel le 23 avril 1869, à Comblessac. Ils auront 8 enfants. Il décède le 1er novembre 1902, à l’âge de 64 ans.

 

Découvrez la vie de leur second fils, Joseph, mon aïeul, dans l’article :
La famille Daniel à travers les âges, partie 2.

Daniel : origine et répartition du nom en France

Le nom de famille Daniel est issue d’un nom de baptême, d’origine biblique qui signifie « Dieu juge ».

C’est un nom peu populaire en France, classé au 147è rang des noms les plus portés, avec environ 26 000 naissances depuis 1890. La région où il est le plus représenté est la Bretagne, avec un taux de 500 à 1000 naissances. 

Retrouvez es Daniel dans mon arbre généalogique sur Geneanet.