Les années 90

Lorsque j’ai débuté la généalogie, à la fin des années 90 , il fallait se déplacer directement dans les communes ou les archives départementales pour faire ses recherches. Habitant assez loin de mes deux pôles de recherche (35 et 19), je ne pouvais faire que de courts et rares séjours sur place et cela n’avançait guère rapidement. C’est pourquoi, lors de ces brefs séjours thématiques, je me contentais de remonter avidement le fil rouge des ascendants agnatiques* de chaque famille que je connaissais. En Corrèze pour le côté paternel : Les Chaumeil, les Bretagnolle, les Juge et les Reyrolles. En Ille et Vilaine du côté maternel : Les Daniel, les Poirier, les Richard et les Bahon. Je voulais remonter le plus loin possible dans le temps et explorer l’Histoire !

Malheureusement, je me suis assez vite retrouvée bloquée dans mes recherches : registres d’état civil manquants, noms des parents ne figurants sur aucun actes (et là, à part avoir un ancêtre avec un prénom rare dans son village, la recherche s’arrête à cause des nombreux homonymes possibles… Et je préfère m’arrêter plutôt que de prendre un ancêtre au hasard !) ; perte de la trace d’un ancêtre qui est né dans une commune dont je ne sais rien (mais là, il reste parfois un espoir !)…

Cognatique Késako ?

Du coup, je me suis lancée dans le recherche cognatique, c’est à dire, par les hommes et par les femmes. Puis j’ai élargie à tous les enfants de chaque couple,  et là, le nombre d’ancêtres collectés a explosé ! Ce qui m’a obligé à revoir toute mon organisation dans mes dossiers de recherches pour ne pas m’y perdre : Tout en gardant la distinction ascendance maternelle / paternelle, j’ai modifié mon classement en dédiant un classeur à chaque famille principale (citées plus haut). Pour les autres, j’ai conservé le même classement par numéro Sosa*, en séparant seulement les générations.

Pour chaque famille, figure au début du classeur : son arbre généalogique (et si besoin le lien avec moi), la liste complète des numéros Sosa, ainsi que l’index de tous les noms de famille par ordre alphabétique, et de tous les membres de la famille, précisant sa place. (N°22, frère de n°35, cousin de n°56…). Les générations sont séparées par des intercalaires, et pour chaque couple, on retrouve la fiche de recherche individuelle et une fiche pour chaque enfant.

J’utilise aussi le site Ancestry dont l’application me permet d’avoir en permanence ma généalogie sur moi. Très pratique ! Et enfin, je suis une grande adepte du site Geneanet, qui nous permet parfois de retrouver un ancêtre dont on ne sait quasiment rien, ou de compléter nos recherches*. 

Vive les rencontres !

Cependant, il faut avouer que les plus grosses avancées dans mes recherches, sont le fruit de rencontres avec des personnes de ma famille :

Du côté maternel, la cousine de ma mère, m’a transmis ses recherches sur la famille Daniel qui m’a fait faire un bond de plusieurs générations ! Au cours d’un de mes séjours à Comblessac, j’ai également découvert un lien familial avec des amis de longue date de ma maman !

Du côté de mon père, j’ai eu la chance de me voir confier par son intermédiaire de nombreux papiers originaux me permettant d’approfondir l’histoire familiale également sur plusieurs générations ! Et plus récemment, à l’occasion d’un enterrement, j’ai rencontré un de ses cousins avec lequel je suis toujours en contact ce qui me permet d’échanger et de découvrir de nombreuses anecdotes sur sa famille.

 Alors, il est vrai que la généalogie est un long travail de recherches, souvent long et minutieux, souvent seul devant son écran ou dans une salle d’archives, mais il est encore plus vrai que c’est une occasion uniques de faire des rencontres, des découvertes, de comparer nos points de vues !

C’est comme cela que nous trouvons l’info manquante, ou l’idée pour résoudre une épine généalogique. C’est cela surtout qui nous fait le plus avancer, et pas seulement en généalogie 😉 

Pour voir le point sur l’avancée de mes recherches, cliquez ici !!!